Micro- trottoir sur l’homosexualité et le lesbianisme (nous y reviendrons), déviance sexuelle ou sentimentale entre deux personnes de même sexe Cette pratique millénaire, prend de plus en plus de l’ampleur au Sénégal. Les causes sont multiples et diverses. Notre reporter Kadia Sall a tendu son micro aux thiessois. Reportage… Le constat :
Ce que les Thiessois pensent du phénomène de l’homosexualité au Sénégal
Des hommes et des femmes ont tenté de fournir des éléments de réponse, pour expliquer l’expansion du phénomène et tenté de percer le mystère de cet engouement de cette pratique contre-nature. Certains thiessois que ce phénomène ne devait pas exister dans un pays à 95 % de musulmans. Cette pratique est rejetée ici, contrairement en occident ou ailleurs. Pour ces commerçants d’articles vestimentaires ou d cosmétiques, l’homosexualité devait être éradiquée. Dans ce pays qui compte de saints hommes, des personnes de grande moralité, on ne devrait pas permettre la promotion de ce phénomène. Au temps de la société patriarcale, les « Goor –djiguènes »ou supposés, étaient, maudits, traqués à coups de pierres, invectivés par la foule. Aujourd’hui ,ils ne se cachent plus et affichent « leur féminité »en toute impunité. A en croire, un vendeur, certains jeunes s’adonnent parfois par vice mais souvent, pour se faire de l’argent en monnayant leur corps, ignorant « que Dieu seul, pourvoit à nos besoins »
Les facteurs sociologiques, culturels.
Si le mal persiste, il faut s’attendre à ce que la jeunesse cible trop vulnérable, en soit victime, par suivisme des tendances de certains artistes et comédiens actuellement sur la sellette. Par ailleurs, le boum médiatique et les séries télévisées ont cités , par les uns et les autres comme des facteurs perversion et de promotion du 3e genre. Pour d’autres, C’est l’Etat qui a fermé les yeux ni joué son rôle de veille et de sauvegarde des mœurs. Sur le plan social, certains observateurs ont regretté la démission, le manque de suivi des parents, l’école de la rue, entre autres facteurs de cette pratique contre natureLes « remèdes » préconisés : De guerre lasse, les populations dépassées par l’ampleur esquissent des solutions de désespoir, tout en comptant sur l’Etat, les familles les associations, la société civile, les religieux,à continuer de jouer leur rôle d’alerte et de veille. D’autres, plus radicaux ne trouvent comme seules alternatives contraignantes : le bannissement, l’exil ou l’emprisonnement à de lourdes peines, de tout homosexuel pris sur les faits. (vidéo)