Marché Moussanté: Lasses de voir se réaliser les promesses du maire Pape Diop, les vendeuses de poissons font appel à Talla Sylla
Au marché Moussanté, les vendeuses crient leur ras le bol faute d’espace viable pour travailler. Elles incriminent la mairie de la zone –est, Pape Bassirou. Thioro, vendeuse de poissons en heure creuse, n’en peut plus de cette situation, qu’elle juge intenable et se lamente : « C’est la catastrophe au marché. Moussanté. »
En cas de mévente, on ne sait plus que faire de nos produits. A défaut d’avoir une chambre froide, elles sont obligées d’aller les conserver chez elle, avec de la glace. » Avec les nuées de mouches qui s’abattent sur nous et nos étals, on ne parvient pas à se restaurer .Aujourd’hui, les vendeuses, d’anciennes déguerpies râlent, ne décolèrent pas.
A en croire, les intéressées, les autorités locales ont failli à leurs paroles après leur avoir promis pour trois mois, de meilleures conditions de travail, elles disent avoir végété depuis cinq mois et nourris de faux espoirs. « La promesse de construction d’un hangar par la mairie, a fondu comme neige au soleil » fulmine une autre vendeuse. « Rien n’est clair dans cette affaire. » se lamente en chassant un essaim de mouches sur son étal.
« Talla est des nôtres et ce marché est le sien ! »
D’après certaines, leurs collègues souffrent d’un manque à gagner et peinent à assurer leur mise quotidienne pour le crédit rotatif et la taxe journalière. Pour elles, le site où elles se trouvent est enclavé et insalubre, d’où une grande mévente. « Nous demandons au maire de ville Talla Sylla, de nous aider à nous réinstaller quelque part Fatou Wade, une autre vendeuse plaide la même cause. Elle relaie la logue complainte de ses vis-à-vis. » Nous sommes fatiguées, nous voulons nos places en lieu et place de ces cantines inappropriées. » Lance de dépit, l’une- d’elles. A l’unanimité, les femmes sollicitent le maire Talla Sylla, pour une solution. « Talla est des nôtres, ce marché est le sien, Nous demandons de l’aide ! » Dis-je- réplique vivement une autre femme.Du côté des boutiquiers, aussi,on se lamente et s’insurge de leur présence. Selon eux, les vendeuses sont accusées de bloquer leur clientes qui, faute d’accès, finissent par rebrousser chemin… (vidéo)