L’union Syndicale pour une Education de Qualité (Useq) était en conclave les 28 et 29 janvier, au cours d’un atelier de partage, regroupant 6 syndicats de l’internationale Syndicale de l’Education, autour du thème : unité syndicale dans le secteur de l’Education et de la formation, enjeux et défis »L’USEQ, vers une fédération syndicale plus forte…
Amadou Diaouné, coordonnateur national L’union Syndicale pour une Education de Qualité (Useq), est largement revenu sur « le sens de cet atelier de partage et d’évaluation, du chemin parcouru depuis la création dudit syndicat sur la problématique de l’unité syndicale réfléchir sur les stratégies de l’USEQ, pour que, « l’essentiel des syndicats se trouve dans une sorte de fédération syndicale forte, puissante, capable d’infléchir les politiques éducatives en cours dans ce pays . »
C’est aussi l’avis de Malick Fall, secrétaire général du Syndicat de l’Enseignement Supérieur de mettre en commun leurs synergies pour une meilleure prise en charge de l’Education ainsi que son renforcement. ».Dans cette lutte pour la sauvegarde de leurs intérêts matériels et moraux, le front syndical n’entend pas baisser les bras, mais de changer leurs difficultés du moment, en opportunités. « En ce qui nous concerne, dit-il , nous comptons dans nos rangs plusieurs enseignants dans le supérieur l’élémentaire et le pré- scolaire, depuis 3 ans. Malgré les contraintes de la représentativité qui divisent par ailleurs, le l’unité syndicale. Il faut selon Malick Fall, faire la différence entre deux choses, car le syndicat est avant tout une organisation privée de personnes qui se réunissent d’un commun accord, pour former un syndicat, après s’être rendu compte du pléthore de syndicats au niveau de l’Education nationale . « Nous avions donc décidé d’organiser des élections de représentativité », à l’issue desquelles, des syndicats s’étaient considérés comme plus représentatifs. Mais, auparavant, d’autres syndicats qui ne faisaient pas partie de ce lot et représentant 30 à 40% du système éducatif, ont formé l’USEQ. Selon Malick Fall, pour cette représentativité de deux démarches opérationnelles, différentes, dont celle, initiée par l’Etat, de façon pratique. « Cependant, nous sommes tous des enseignants, mus par la seule volonté de faire progresser le système éducatif ».Ce qui n’exclut pas selon le secrétaire général du SAES, de se réunir pour « le seul profit de l’Education ».
Effectifs pléthoriques, classes multigrades…
Evoquant la croissance démographique dans notre pays, à majorité jeune, il pense que c’ est « un facteur à prendre en compte aussi bien pour l’école française que pour les daaras, » alerte Malick Fall. Il reconnait néanmoins de bons points au gouvernement mais estime devoir éprouver plus d’ambition pour l’éducation : avoir moins d’effectifs pléthoriques, environ 50 élèves par classe, de moins en moins d’abris provisoires et plus d’enseignants qui souvent fait face à beaucoup de difficultés , avec 80 élèves et des classes multigrades etc. En définitive, pour l’USEQ , la mise en œuvre des objectifs ainsi définis, sera le point de départ de l’atteinte des résultats, avec des politiques d’évaluation à terme… (vidéo)
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