Un programme de déguerpissement des gares routières qui se trouvent en pleine ville
Poursuivant sa lutte contre la propagation du coronavirus qui s’est récemment amplifiée à Thiès, le Préfet a commencé « le balayage devant sa porte. »
Procédant au déguerpissement de certaines gares routières qui se trouvent en pleine ville, le Préfet de Thiès a commencé ce jeudi 21 mai 2020, par celle qui se trouve juste en face de la préfecture.
Selon Cheikh Diop, président du regroupement des chauffeurs de taxis dont c’est le siège, « c’est seulement ce matin que nous avons reçu l’information du commandant de brigade. »
Une décision réaliste et compréhensible pour les autorités, mais très pénible et contraignante pour des chauffeurs et pères de familles
Cependant, même s’il considère la décision comme « réaliste et compréhensible », il aurait souhaité de la part des autorités aussi la même compréhension, car ils sont « des pères de familles qui gagnent leur pain en ce lieu où, avec ou sans les taxis, il y a des bousculades. »
Pour des raisons d’utilité publique aussi, selon Selon Cheikh Diop, le Préfet devait les laisser travailler en cette veille de fête de Korité.
Ils desservent presque tous les quartiers de Thiès : « Silmang, Hersent, Diamaguene, Sampathé, Mbour 1, Mbour 2, Sofraco, Parcelles, Nguint et Keur Issa, et vont partout à Thiès ».
D’après le président du regroupement des chauffeurs qui s’est confié au micro de Cheikh Anta Diop de la RFM : ils sont « impliqués dans la lutte contre le Covid-19 depuis le CDD auquel ils avaient participé. Ils ont depuis lors acheté des masques et les portent, acheté des gels hydro-alcooliques et les utilisent, des gants, et se font un devoir de respecter toutes les mesures barrières. »