Journée internationale des handicapés célébrée à Thiès avec l’Association Sénégalaise des Femmes Diplômées des universités

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Journée internationale des handicapés célébrée à Thiès avec l’Association Sénégalaise des Femmes Diplômées des universités

Pour célébrer la journée internationale des handicapés, ONU-Femmes, l’Association Sénégalaise des Femmes Diplômées des Universités et celle des handicapés, ont choisi de se retrouver à Thiès.

Ville carrefour, elle est aussi selon Marième Diop Dièye, Présidente de l’Association Sénégalaise des Femmes Diplômées des Universités, le lieu indiqué pour atteindre « leurs objectifs de décentralisation et de vulgarisation des lois qui les concerne. » Il s’agit en particulier de la loi d’orientation de 2010 mais surtout celle de 2020 qui criminalise le viol et la pédophilie.

Les femmes handicapées l’étant pour elle doublement, par le genre et physiquement, « il est question de les sensibiliser, mais  aussi de sensibiliser les hommes, auteurs de ces crimes. »

Madame Dièye, Ndèye Daga Guèye, expliquera au nom des organisatrices que « la célébration  de cette journée internationale des handicapés, calée dans la semaine du handicap, est une journée pour tous, qui doit promouvoir l’équité entre tous. »

« L’Etat doit relever le budget qui  est alloué à la  prise en charge des personnes handicapées »

Cela justifie pour elle, comme pour Ababacar Mbacké Diop, Président des  para-juristes de Thiès cette manifestation, car  « l’application de la loi pose problème, avec souvent l’instabilité au niveau des institutions, et les pesanteurs socio- culturelles. »

Pour eux, le plaidoyer doit être axé sur l’éducation les femmes handicapées qui présentent un taux d’alphabétisation et de scolarisation très faible.

Voici la réponse apportée par Monsieur Moussa Gadio, adjoint au sous-préfet de Thiès-Sud : « l’Etat a déjà fait beaucoup d’efforts en promulguant ces lois, avec aussi la carte d’égalité des chances et la couverture maladie universelle, mais il est bon de continuer  la réflexion et de travailler à leur vulgarisation. »

En  10 ans, l’Association Sénégalaise des Femmes Diplômées des Universités, a délivrée 60 000 cartes, mais « son objectif est d’enrôler toutes les personnes handicapées. »Pour cela, elle demande à l’État de «relever le budget qui  est alloué pour leur  prise en charge. »