Dans l’émission « Débat Politique » de Thiesinfo, Saliou Ndiaye, coordonnateur local du mouvement Y’ en a marre se prêtait aux questions de notre présentateur. L’interview portait sur les questions brûlantes de l’heure à Thiès et au Sénégal : la hausse de l’électricité,les restrictions présumées des libertés, les arrestations tous azimut etc.
… Engageant la discussion, Saliou Ndiaye de Y’EN MARRE, a expliqué de prime abord, leur nouveau concept « Noo bagne noo lànkk », une forme de contestation sociale sonnant comme un mot d’ordre, un refus, face à des mesures, considérées comme allant dans le sens contraire de l’intérêt général. Pour le contestataire, l’explication est simple tout comme l’usage de la langue locale (wolof), utilisée dans la communication « pour atteindre des cibles d’un pays souffrant d’un grand taux d’analphabétisme ». Il évoque ce procédé du refus, citant le célèbre résistant guinéen Sékou Touré qui disait à ses compatriotes de « savoir dire non quand on est pas d’ accord.» Ainsi, souligne Saliou Ndiaye, l’usage du slogan, en langue locale est passée de mode pour le mouvement , depuis 2011 face mesures ou des reformes pour lesquelles, ils ne sont pas d’accord, comme, le « vote de la nouvelle constitution d’alors »…
Le chômages des jeunes…
S’exprimant sur la hausse de l’électricité et de ses conséquences, il rappelle pendant la campagne électorale des mises en garde de l’opposition sur une éventuelle hausse du prix de l’électricité et du renchérissement de la vie. « Ce qui contraste avec la réalité aujourd’hui « dit-il et de poursuivre : « qu’un gouvernement se doit de tenir un langage de vérité aux populations, dans un pays, classé parmi les plus pauvres et endettés (PPTE), où le paupérisme affecte une population qui vit avec moins de 2000Fcfa par jour. » Quant aux promesses du chef de l’Etat lors de la campagne, il affiche sa déception pour : la création d’un millier d’emplois directs et indirects, la relance des activités de la société des chemins de fer Dakar Bamako ferroviaire (DBF). Mais force est de constater , s’inquiète Saliou Ndiaye « de la situation du chômage des jeunes diplômés du Sénégal, étant partout la même,s’activant dans le petit commerce ou à la conduite de moto jakarta.
La dette publique, un boulet au pied
?. Au-delà de la vaine initiative publique, aucune perspective ne s’ouvre à la jeunesse avec un secteur privé incapable de résorber le chômage en « l’absence d’un environnement des affaires viables » et du non paiement par l’Etat de la dette publique, qui se chiffrent à plusieurs de nos francs. Ce qui a plombé les activités de la plupart des entreprises nationales ». Sur la question cruciale de l’électricité, Saliou Ndiaye est formel et impute la faute à l’Etat qui sujette à des dépenses de prestiges dans les failles de la SENELEC veut faire porter le chapeau aux sénégalaise pour résorber le gap du déficit financier. Bref, Il s’est longuement exprimé sur la mobilisation avortée devant la Sénélec, l’état des libertés dans notre pays, et de finir par conclure qu’on est entrain d’assister « à un recul démocratique au plan des libertés… » (vidéo)
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