Des « Ndiaga-Ndiaye » contournent-ils la voie pour aller à Thiès ou à Touba ?
Suite à la circulation d’une vidéo montrant « des voyageurs de transport en commun », le Directeur des Transports Routiers, Cheikh Omar Gaye, dément et apporte des éclaircissements.
Pour lui, « La Gendarmerie est en train de faire son travail. Les gendarmes ont interpelé beaucoup de personnes qui sont en ce moment entre les mains de la justice. »
De quoi s’agit-il ? « Effectivement, dans la région de Thiès et précisément dans la commune de Kiréne, département de Mbour, il y a une exploitation agricole qui cultive des haricots verts. En ce moment, c’est la période des cueillettes, le propriétaire du champ a contracté avec cinq cars « Ndiaga-Ndiaye » pour transporter ses ouvriers agricoles, constitués principalement de femmes, des hommes des villages environnants de Kiréne ».
Les supposés « passagers » sont des ouvriers agricoles
Selon Cheikh Omar Gaye, « pour quitter Noto Diobas et aller à Thiès, il faut nécessairement prendre la voie latérale et passer sous le pont, sous l’autoroute à péage. Celui qui a filmé (et posté la vidéo) a vu effectivement ces quatre ou cinq « Ndiaga-Ndiaye » qui passaient là-bas pour tirer la conclusion qu’ils sont en train de contourner pour aller à Thiès ou aller à Touba. »
Il a même ajouté que « ces véhicules sont aujourd’hui garés au niveau de la brigade de la Gendarmerie de Mbour et le propriétaire du champ interpelé. En ce moment, il est en audition au niveau de la Gendarmerie de Mbour. »
Pourquoi véhiculer de fausses informations en ces moments déjà difficiles ?
La réponse de M. Gaye est claire : « La plateforme de lutte contre la cybercriminalité de la Gendarmerie est en train de faire son travail pour traquer l’auteur de cette vidéo.»
Réaliste cependant, il reconnait «qu’effectivement qu’il y a des sénégalais particuliers qui profitent de cette porte ouverte par l’arrêté du ministre de l’Intérieur, pour demander des dérogations qui sont prévus par l’Article 3, mais pour faire payer des concitoyens. »
Dans tous les cas, des solutions sont en train d’être trouvées selon M. Gaye, avec « la suspension ou l’annulation de leurs différents documents de transports, de nombreux véhicules immobilisés et leurs propriétaires interpellés. »
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