Insalubrité à Diamaguene: Les Populations interpellent les autorités
Au quartier Diamaguène et en amont, de l’ex usine – traverses de la défunte SNCFS, les populations sont à bout de nerfs. Elles ruminent leur sempiternelle complainte, contre ces eaux noirâtres et pestilentielles leur empoisonnant la vie. Ce péril hydrique, à travers un canal sinueux, gorgé de saletés, charrie chaque jour, des détritus de tous ordres. Au bout de ce panorama désolant, l’étang de tous les dangers, hante le sommeil des riverains …
« Regardez cette eau noirâtre que nos enfants devront traverser chaque jour pour aller à l’école Ballabey. Nous sommes fatigués et inquiets de cette situation ! » S’insurge une riveraine, noire de colère au milieu de ses voisines.
Elle lance ensuite quelques piques, en guise de protestations à Pape Bassirou Diop, maire d la commune. Ce dernier qui n’aurait rien fait pour les sortir de cette situation.
« Nous sommes fatigués et inquiets ». Dans ce no man’s land situé en rase campagne, la question environnementale se pose avec acuité : « la plupart des enfants et adultes, souffrent de maladies respiratoires et vivent avec les reptiles.
Lui marchant sur la langue , un enseignant, sans doute , poursuit la complainte : « Nous vivons une situation très difficile qui dépasse l’entendement ! C’est un état de fait récurrent à chaque veille d’hivernage et dans ce contexte du corona virus… »
Et l’homme d’expliquer la source de tous leurs maux qui n’est rien d’autre que « la situation de leurs habitations à la partie la plus basse du réseau d’assainissement du quartier à côté du canal d’évacuation des eaux pluviales » .
Depuis quinze jours, les populations se battent contre le canal qui déverse 24 heures sur 24, ces eaux usées. Fatiguées de toutes ces corvées, et d’avoir vainement interpellé les autorités municipales et municipales, font la sourde oreille ou invoquent le prétexte de la covid-19.
Dès lors, les impactés n’ont aucun autre moyen que de ne faire stagner le péril hydrique que… quelques mètres plus loin ».Dernièrement, l’ONAS avait tenté de déboucher le réseau d’assainissement, dans une ultime tentative, en vain.
Elle disait n’avoir pas de matériel adéquat .Un camion hydro cureur par exemple. De guerre lasse, les populations n’ont d’autre choix que de sensibiliser la population, à ne pas baisser les bras et à tout faire pour : « évacuer des lieux, ces ordures et eaux usées… » .