Incendie d’un Puits Gazier. Idrissa Seck dépêche une délégation du CESE à Ngadiaga

Incendie d’un Puits Gazier. Idrissa Seck dépêche une délégation du CESE à Ngadiaga

La visite de la délégation envoyée par le Président Idrissa Seck auprès des populations sinistrées a donné aux habitants l’opportunité de sortir ce qu’elles avaient sur le cœur.

La visite de la délégation envoyée par le Président Idrissa Seck auprès des populations sinistrées,  suite à l’explosion d’un puits de gaz, a donné aux habitants l’opportunité de sortir ce qu’elles avaient sur le cœur.

Pour le chef de village de Djilack Peul, El hadji Ahmadou Dia, « les populations ne sont pas seulement fatiguées et inquiètes, elles sont aussi frustrées. »

Plusieurs raisons sont ici évoquées : « on parle Ngadiaga alors que le puits est à Djilack Peul, les jeunes sont comme leurs parents enfumés et perturbés par les bruits et non recrutés, sauf pour quelques postes précaires de gardien. »

 Dans le même sens, Isma Ba dira que « les villageois avaient passé une nuit blanche le samedi, les asthmatiques et les vieillards évacués, mais le pire c’est qu’ils ne travaillent plus depuis lors. »

Ce que les populations réclament maintenant, c’est la délocalisation des habitations et leur relogement, pour plus de sécurité

Avec la cessation des activités économiques, le maire de la commune avait offert des sacs de riz, mais ils souhaiteraient « que la RSE soit plus efficiente et profitable aux populations qui ont donné leurs terres à l’usine, conformément aux directives du chef de l’état. ».

C’est dans ce cadre qu’ils inscrivent et apprécient la visite de la délégation du CESE envoyée par Idrissa Seck.

Pour eux, la qualité et l’importance de la qualité de la délégation, composée par le Docteur Anta Sané, le Directeur de Cabinet  Wade, les conseillers Adja Kiné Ndoye, le colonel Mansour Mboup, montrent bien l’intérêt que le Président Idrissa Seck manifeste pour tout ce qui touche à la Région de Thiès.

Ce que les populations réclament maintenant, c’est la délocalisation des habitations et leur relogement  pour plus de sécurité. En attendant, elles cèdent la place aux techniciens, mais demeurent sceptiques, car le puits continue de brûler.