Impacts du COVID-19 à Thies: Les Transporteurs De Tivaouane se plaignent
Frappés de plein fouet par la crise sanitaire et sociale, les transporteurs et chauffeurs départementaux de la région de Thiès, n’en peuvent plus de souffrir le martyr. Regroupés en assemblée générale extraordinaire pour la reprise de leurs activités en berne depuis trois mois, ils s’insurgent …
Les présidents de groupements de transporteurs, chauffeurs et autres acteurs du secteur, debout comme un seul homme, se sont rang s derrière Manar Niang, président des transporteurs départementaux .On notait dans cette grande mobilisation : Abdoulaye Diakhaté ancien président du regroupement de la gare routière de Thiès, Moussa Diao de Mboro, Mamour Diakhaté de Ngaye Meckhé, Pape Ndao de Notto Gouye Diama, Pape Kane de Fass Boye, Gora Seck de Thilmakha, pour ne citer que ceux-là. Tous, à l’unanimité ont approuvé la déclaration finale par de vives acclamations.
« L’Etat ne peut plus continuer à nous confiner ! »
Abdoulaye Diakhaté faisant l’état des lieux depuis l’arrêt du transport inter –urbain a passé en revue les différentes contraintes de la corporation. Il avait notamment déclaré: « Aujourd’hui, nous sommes tous fatigués, en tant que pères de famille, n’ayant aucune autre source de revenus que leur métier, ils disent ne plus pouvoir vivre de leur métier : « l’Etat ne peut plus continuer à nous confiner, sans que nous n’ayons rien à nous mettre sous la dent.
Trop c’est trop, car ventre vide, n’a point d’oreilles ! » S’insurge le président Diakhaté . Il interpelle ainsi , le président Macky Sall, d’instruire urgemment , les ministres de la Santé et du Transport, pour qu’ils organisent les conditions de la reprise ; comme ils ont eu à le faire avec les commerçants, les jakartamen etc. Et, le responsable de regroupement d’étaler, la mort dans l’âme, les contraintes du moment : assurances arrivées à expiration, visites techniques non effectuées, batteries et pneus hors d’usage. Il s’y ajoute les charges sociales incompressibles, exacerbées par le contexte sanitaire, depuis trois mois. Une éventuelle reprise des activités, qui peut s’avérer hypothétique…
Auparavant, Manar Niang, avait évoqué la situation de ses pairs qui vivent une situation sociale insoutenable avec leurs familles. Aujourd’hui, ils se plaignent et ruminent leur rancœur du coup, ils ont presque regretté « d’avoir accepté de garer son véhicule par esprit de civisme ».
« La situation est insoutenable et nous n’avions jusqu’ici, bénéficié d’aucune aide, ni du soutien de l’Etat. Et Manar de faire dans la menace : si « rien n’est fait pour nous aider, cela peut amener certains à s’insurger. Après avoir Soufflé le chaud et le froid, le responsable des transporteurs est revenu à de meilleurs sentiments ; il a recommandé à ses pairs, de garder foi en l’avenir, et d’attendre patiemment, l’aide du gouvernement…