Traditionnellement, la concurrence et les tracas étaient surtout du côté des commerçants, causant une mévente et des pertes souvent incommensurables chez les opérateurs du secteur.
Aujourd’hui, la zone des Niayes est particulièrement étouffée par trois grands maux : l’absence de soutien de l’état, le payement de la dette contractée au près des banques, et les blocages de la Covid-19.
Selon le témoignage recueilli par Babacar Sow de SUD FM Thiès, au près de monsieur Ndiaga Diop, Président de la filière choux, la situation est véritablement alarmante.
Pour lui les maraîchers de Diogo ont cette fois-ci un nouvel écueil, un redoutable ennemi : la Covid 19. Avec ses corolaires en effet, la pandémie a carrément freiné leurs activités : problèmes de transport, des problèmes de client, et des problèmes de vente, d’écoulement des produits.
L’état doit demander aux banques de surseoir aux échéances dues
L’impact sur la filière choux est cependant plus aigu, avec de « mauvais prix, inferieurs à ceux de l’oignon », mais le pire est qu’ils « ne sont pas en mesure de payer les banques et de faire face à leurs difficultés. D’après Ndiaga Diop, « l’état n’a rien fait pour eux et les a oubliés dans la répartition de 2 milliards accordés à d’autres secteurs. »
Ce qu’ils demandent au gouvernement maintenant, au moins et en attendant un soutien effectif, c’est « une intercession au prés des banques pour obtenir de la compréhension et une certaine souplesse dans le remboursement des prêts. »