Le Projet Shep renforce les capacités des petits producteurs
En tournée de visite de champs à travers les périmètres maraîchers des petits producteurs de la zone de Mboro(Thiès). Le projet SHEP encourage et entretient les échanges d’expériences culturales, entre les acteurs de la filière agro-sylvo-pastorale.
La première édition s’était tenue à Mboro exclusivement pour la culture de pomme de terre en 2019. la commune de Ndiguène abritant la deuxième rencontre a comme spécificité, la culture de pomme de terre, avec l’usage de l’électricité pour l’arrosage dans la mise en œuvre des pratiques culturales. Dans les périmètres maraîchers de Ndoyenne 1, outre l’echange d’expériences, il a été notée, l’innovation de l’agroforesterie dans le maraîchage.
Les contraintes : l’eau, les facteurs de production, le marché…
L’objectif du projet SHEP à travers ces rencontres est de susciter l’émulation et le consensus interactif des dits groupements. A Ndoyenne 1, explique le secrétaire général des agriculteurs de 6 villages, ces derniers bénéficient aussi de l’assistance de l’ANCAR. S, ici « la culture de fraise, typiquement européenne est plus pratiquée, quoique nécessitant plus d’efforts et moins de répit ».
La contrainte majeure est d’empêcher la divagation des animaux pour la protection de ces variétés locales et importées, souligne l’agent de SHEP dont les prix oscillent entre 1500 et 7000Fcfa dans le marché. Cependant, tout n’est pas rose chez les producteurs qui listent leurs contraintes : la baisse pression de l’eau dans la journée, la cherté du prix de l’électricité et des facteurs de production.
Devant tous ces facteurs limitant, les agriculteurs misent sur la variété des espèces par crainte de faillite en cas de mévente. Au terme de cette rencontre, tous les points liés au marché, aux produits, aux facteurs de production seront passés au peigne fin avant la sélection des cultures permettant, la mise en œuvre d’un plan d’actions communes. (vidéo)