L’ancien chef de la junte et plusieurs de ses co-accusés ont été placés sous mandat de dépôt alors que s’ouvre le procès tant attendu du massacre du 28 septembre 2009.
Le cours de la justice s’est brutalement accéléré, ce mardi 27 septembre, à Conakry. Trois jours après être rentré en Guinée, et alors que doit s’ouvrir demain le procès dit du massacre du 28 septembre, Moussa Dadis Camara a été placé sous mandat de dépôt et déféré à la Maison centrale de Conakry.
Inculpé il y a sept ans pour « complicité de meurtres, de viols et de disparitions forcées », l’ancien président de la transition guinéenne a été rejoint derrière les barreaux par plusieurs figures du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), qui avait pris le pouvoir après la mort de Lansana Conté, en décembre 2008.
Parmi elles, Claude Pivi, qui fut considéré comme le bras armé de la junte avant de devenir, sous la présidence d’Alpha Condé, ministre chargé de la Sécurité présidentielle, mais aussi Moussa Tiegboro Camara, autrefois ministre chargé de la Lutte contre la drogue et le grand banditisme. Le colonel Abdoulaye Chérif Diaby, accusé d’avoir empêché la prise en charge des blessés en tant que ministre de la Santé au moment des faits, a également été arrêté.
Msn
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