Grogne des employés de l’hôtel massa massa: ils dénoncent leur précarité de travail et réclament des arriérés de salaire à leur patron

Actualités à Thiès

Elles sont au nombre de 16, ces travailleurs de l’hôtel massa massa disent être fatiguée de leur condition de travail. 

Olive Florence Dioune  déléguée de l’hôtel revient sur leurs différents avec leur employeur, selon elle depuis l’apparition de la covid 19, elles ne travaillent plus à la norme et même si le Président de le République avait décrété l’Etat d’urgence et avait demandé de ne pas renvoyer les employés,  leur patron qui est un français, les avait donné des congés forcés et n’a jamais respecté les mesures prises par le Président.

A leur retour après 3 mois, elles travaillent par  heure c’est-à-dire  qu’elles sont payées comme des journalières alors qu’elles ont des contrats à durée indéterminée.

Elle poursuit « cela fait 1 an 2 mois que nous ne percevons plus normalement nos salaires par exemple si quelqu’un recevait 80.000f maintenant, elle reçoit 40.000f ou 25.000f selon ses heures de travail; 

« le patron dit que l’hôtel n’a plus d’argent, alors en ce moment même il y’a des clients dans les chambres. »

Nous avons saisi l’inspection du travail au moins 4 fois ils nous ont dit de discuter à l’amiable mais à chaque fois il recommence de plus belle. Nous avons déposé un pré avis de grève raison pour laquelle nous sommes ici et ça sera ainsi  pendant 3 jours martéle t-elle.

S’il ne change pas d’avis nous allons continuer de plus belle menacent-elles.

« Parmi  nous, il y’a  celles qui ont fait 20 ans de service alors que l’hôtel a duré 21 ans,  nous sommes fatiguées de demander de l’aide à nos proches pour subvenir à nos besoins »

VENU SOUTENIR LES EMPLOYES DE L’HOTEL MASSA MASSA, ISSA BIAGUI SECRETAIRE GENERAL DU SYNDICAT NATIONAL DE L’HOTELLERIE ET DE LA RESTAURATION ; «  nous avons en premier lieu contesté les congés forcé que  le Directeur de  l’hôtel avait donné aux employés alors qu’en ce moment le Président  avait décrété une ordonnance de résilience, nous sommes allés saisir l’inspection du travail malheureusement ; ils  ne recevaient plus les requetés en raison de la  Covid. L’employeur s’est autorisé lui-même sans consulter la déléguée des travailleurs à modifier les contrats. Si quelqu’un  signe un CDI pour un horaire de 40h par semaine, 173 heures 33 par mois on ne peut toucher à ses horaires que lorsque le travailleur donne favorablement son aval. Et si ce dernier accepte il faudrait que l’employeur lui signifie ça par écrit ; après il est prévu un délais de 2 mois comme pré avis avant d’appliquer ce nouveau contrat, ce qui n’a pas été fait donc, nous sommes partis à l’inspection du travail ; en premier lieu le patron avait accepté de signé un procès-verbal de réconciliation dans lequel il a deux possibilité :  ou bien il écrit à chaque travailleur pour lui dire je veux modifier ton contrat ; s’il est d’accord y’a pas de problème, ou bien qu’il procédé à un licenciement à motif économique. Aucun de ces deux n’a été faits ; le procès-verbal, avait fixé un délai d’un mois 10 jours ; nous sommes restés 2 mois sans qu’il ne réagisse. Nous sommes retournés à l’inspection du travail pour informer l’inspecteur, ce dernier nous a convoqué de nouveau mais malheureusement le directeur ne veut plus parler de cette réconciliation : il dit qu’il est dans des difficultés et qu’il veut se rattraper. Je vous assure qu’il a un taux de remplissage  de 70% ce qui est rentable pour un hôtel » a t-il laissé entendre.

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