Thies : Fatou Diagne, l’internationale sénégalaise de basket s’est entretenu à bâtons rompus avec Assane Ly, reporter à Thiesinfo. La lionne a évoqué la préparation de l’équipe avant les rencontres épiques notamment celles , contre le Mozambique et le Nigeria et ce qui n’a pas marché. Pour elle, l’équipe était très déterminée et avait l’ambition de ramener la coupe de l’Afro basket. « On s’était bien entraîné et les coachs on fait ce qu’ils devaient faire »argumente la basketteuse, mais, poursuit elle, parfois , la « défaite est imparable : l’ équipe s’était donnée à fond , s’était surpassée » .Cependant , la défaite du Sénégal contre le Nigéria a été dure pour elle , une pilule amère à avaler…
“Le basket a changé ma personnalité et m’a aidé dans mes études”
Les débuts de la lionne, son « suivisme payant »
Revenant sur sa carrière professionnelle, Fatou parle d’abord de ses pulsions, ses motivations qui furent d’abord par « suivisme », mais aussi, par l’enchantement au port des maillots et d’équipement sportif. « Mon grand frère ancien international de basket évoluant aujourd’hui aux USA, m’a beaucoup influencée », confie- t’elle. Fatou a fait ses débuts au CNEPS, avant d’atterrir ensuite dans d’autres académies, dont celle de Gallo Fall, où elle apprit , les rudiments de la discipline.
La transformation caractérielle, sociale…
La vedette du basket sénégalais se souvient de sa première sélection en équipe nationale. Je ressentais une vive émotion et une grande fierté, en revêtant le maillot national ». Côtoyer des icônes comme Astou Traoré et Mame Marie Sy était pour elle, être leur co-équipière, était simplement fabuleux ! Sur le plan de la personnalité caractérielle et sociale, l’universitaire en Commerce international s’est beaucoup améliorée et l’avoue : « le basket ma’ aidée sur les études, et vaincre ma timidité. Auparavant, j’étais trop pudique ; je n’osais pas toiser quelqu’un du regard .Le basket a fait de moi un leader et enrichi le champ de mes connaissances »
Interrogée sur un éventuel « manquement » du Sénégal face au Nigeria qui semble être sa bête noire. Elle donne son point de vue, revenant sur sa première déclaration : « A mon avis, on ne peut pas parler de manquement. La défaite, quand, elle doit venir, elle vient ! D’ailleurs; cela se vérifiait par des pertes de balles, de rebonds, de paniers manqués etc. »
Les maux : manque de promotion des petites catégories, de patriotisme …
Quant aux maux de l’équipe de basket malgré les efforts de et du ministère l’Etat, elle pointe du doigt sur des problèmes organisationnels et de patriotisme : « le manque de promotion de la petite catégorie, leur sur classement en catégorie senior sans passer par les déférentes étapes en bas âge. Par ailleurs, elle note que les basketteuses parties monnayer ailleurs leur talent, ne reviennent plus aider en équipe nationale. « Elles (les émigrées) devaient aider à la promotion de leur pays et non laisser tout à la charge de l’Etat » Très rationnelle et visionnaire, Fatou Diagne répartit 80% de son temps aux études contre seulement 20% pour le sport… (vidéo)