
Micro trottoir sur la Régularisation des Jakartas à Thies
le phénomène des jakartas continue de défrayer la chronique, mais cette fois, cette fois, c’est sous l’angle des tracasseries policières : arraisonnement de motos, pénalités contraignantes à chaque coin de rue etc. Notre reporter a baladé son micro chez les conducteurs et autres usagers, pris dans la tourmente des interpellations (Reportage)
Persécutions, arraisonnements…
Boukeu, la trentaine, chauffeur de taxi et propriétaire de moto Jakarta résume le mal –vivre de ces collègues, qu’il vit au quotidien : « C’est dur, très dur ! Nous n’avons que les jakartas pour vivre, aider nos familles, mais nous sommes persécutés par les policiers qui nous arraisonnent du matin au soir. Ils nous font des payer des contraventions qui sont au dessus de nos avoirs » dit-il. A en croire certains, comme son interlocuteur, ils sont obligés d’aller contracter une dette pour aller récupérer leur moto au commissariat. « Ils (les policiers) doivent aider ces jeunes qui se battent pour sortir de l’ornière. Ce n’est pas normal ». Peste Boukeu qui poursuit la longue complainte de ses collègues : « Nous conduisons les jakartas pour gagner dignement notre vie. « Tout le monde est d’avis de la baisse des vols à l’arrachée, des agressions car les jeunes ne sont plus oisifs »
La carte grise à 40.000Fcfa Pour les conducteurs de jakartas, les conditions d’exercer leur métier sont difficiles avec la carte grise qui coûte 40.000Fcfa, donc hors de portée de la bouse des jakarta men. Les pénalités tournent entre 6000 et 12.000Fcfa. A Thiès, clament -, ils, la course en ville ou ailleurs est plafonné à 200f CFA pour le client. Sous la hantise des arraisonnements, les conducteurs, le cœur battant la chamade, scrutent chaque coin de rue ou des carrefours pour passer entre les mailles des contrôles policiers. Cependant, les jakarta men souhaitent un allègement des taxes et disent être d’accord de s’affranchir de la taxe municipale et du port obligatoire de casque pour être dans la légalité. Toutefois, ils lancent un appel pressant aux autorités chargés du transport et administratives qui, jusqu’ici ,gardent le silence, face aux persécutions. (vidéo)
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