« Abdou Mbow, Malick Mbaye, Talla Sylla…ne font pas le poids devant Siré Dia ». Mohamed Badji est l’invité de l’émission Politique à Thies sur Thies info (1ère Partie)
Invité de l’émission politique de Thiesinfo « POLITIQUE A THIES », Mohamed Badji, jeune responsable politique ; initiateur du mouvement « Fiers thiessois » et proche de l’ex Dg, Pape Siré Dia. Il évoque les péripéties et l’espoir d’une éventuelle relance de la nouvelle société des chemins de fer. En perspective des prochaines élections locales, il ne se fait aucun doute sur la suprématie de l’ancien directeur de la Poste sur les autres aspirants de la mairie…
« Je veux être le porte- parole et fils politique de Siré Dia ! »
En tant qu’acteur politique, ses détracteurs lui reprochent de s’être écarté de son mentor Siré Dia depuis son départ de la Poste. Une accusation qu’ il rejette naturellement, « estimant qu’au contraire, il devait à ce dernier , une dette de reconnaissance pour l’avoir recruté parmi les 2500 agents recrutés à la Poste. »
Quant à l’avenir politique de Siré Dia que certains prédisent de mauvais augure, Mohamed Badji est d’un avis contraire et évoque son caractère discret. « Siré Dia ne s’exprime à l’occasion qu’avec ses proches qui ne manque de l’enregistrer et de colporter ses propos.» Toutefois, il reconnait que l’ex- dg n’a pas de « porte-parole patenté ; d’ailleurs soutient Badji, « Désormais, je veux être son porte-parole, son fils politique » et le souteneur de dévoiler un pan des ambition de Siré Dia qui avait déjà annoncé « que personne ne pouvait l’empêcher de se présenter pour la mairie » Avec le pléthore de leaders politiques de BBY, à l’affût : Maodo Malick Maye, le député Abdou Mbow, Abdoulaye Dièye et le maire Talla Sylla, Mais, la prévision de Mohamed Badji est sans appel : « Ils ne font pas le poids devant Siré Dia , car aucun d’entre eux n’a gagné aux élections son centre ou bureau de vote( …)
« La relance d’une nouvelle société à l’Hémicycle. »Selon Badji…
Auparavant l’initiateur du concept « Fier d’être thiessois »est largement revenu sur les malencontreuses péripéties de la SNCFS, mais malgré les turpitudes que connait la société depuis sa privatisation en 2003, le cheminot, plus que jamais nostalgique, se veut optimiste. Il garde l’espoir pour de nouvelles orientations . Même s’il nourrit quelques regrets et des espoirs déçus avec les repreneurs successifs, dont Abba Jaber, Badji se dit « confiant dans la volonté de l’Etat sénégalaise, à engranger le processus de la relance d’une nouvelle société des chemins de fer surtout , avec le dépôt à Hémicycle, de l’avant-projet de création » ( A suivre)