Déguerpissement raté. La Pagaille reprend à l’avenue Général de Gaulle.
Notre reporter Papis Seydi est encore revenu sur les axes principaux de l’avenue du général De Gaulle, Mahawa Doucouré, Amadou Gnagna Sow, devenus difficiles d’accès. Ces points névralgiques abritent de grands magasins et surfaces de distribution de la papeterie, de matériels scolaires, en gros et détails. On dit qu’ils sont « moins disants. » Dans ce périmètre agité, le tohu –bohu et les invectives dictent la loi du marché. Charretiers, portefaix, voitures sèment la zizanie. Les marchands ambulants déguerpis depuis quelques semaines, sont revenus à la charge, le sourire aux lèvres interpellent la clientèle à tue-tête : “ils bénéficient de l’autorisation temporaire du préfet” ont ils dit, pour reprendre leurs quartiers, pour les besoins de la rentrée scolaire. Interpellé sur la situation du marché et le retour des ambulants déguerpis, Mamadou Seck commerçant n se veut prudent et plaide pour la compréhension de ces jeunes qui n’ont aucune autre alternative. « Je les comprends, car chacun d’entre –eux à une famille à aider, des parents à soutenir. Néanmoins, il souligne « la nécessité d’une bonne organisation, qui impliquerait l’Etat, la commune et nous autres particuliers ».
Un sexagénaire mort sur l’avenue Gaulle…
Pour Baye Talla Fall tailleur, marchand ambulant de circonstance, la situation est stable et la cohabitation pacifique. Notre présence sur l’avenue, ne gêne personne. Nous nous restaurons et vivons avec eux. Nous servons de rabatteurs aux commerçants qui nous proposent même des articles à proposer à la clientèle. Justement sur l’avenue, on déplore la mort d’un sexagénaire que la rumeur a vite fait de la relier à une éventuelle bousculade. UN peu plus tard, les sapeurs ont acheminé le corps à l’hôpital régional .Baye Talla, témoin de la scène explique que cette personne qui semblait venir de loin, ne semblait pas être en bonne santé. « J’ai vieux le vieux s’avancer, marcher nonchalamment vers nous. Ensuite, il s’est mis juste derrière quelqu’un à ses côtés, avant de s’effondrer raide mort. J’ai même tâté le pouls de sa veine jugulaire, mais, il était déjà mort. Ainsi, je confirme que l’homme n’a pas été victime de sévices, ni victime de la bousculade et qu’il serait mort …naturellement. (vidéo)