L’enquête sur les 11 nourrissons décédés dans un incendie à l’ Unité Néonatalogie de l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane avance à grand pas.

Sur ce, le personnel soignant assurant la garde la nuit du drame a été la cibles des limiers. D’après des sources de L’Observateur, au terme de trois jours d’ audition, des indices concordants pourraient asseoir la culpabilité des deux infirmières qui faisaient partie de l’équipe de garde.

Elles sont poursuivies pour délaissement d’enfant dans un endroit solitaire. Elles ont été arrêtées hier dimanche et placées en garde à vue dans les locaux du commissariat urbain de Tivaouane.

Selon toujours L’Observateur, les éléments de la police ont révélé que ces deux agents mis en cause qui devraient assurer la surveillance assidue au niveau de l’ Unité Néonatalogie ne s’y trouvaient pas pendant qu’elle prenait feu.

Il a été démontré que la salle a été fermée à clé par derrière. Les premiers secouristes l’avaient d’ailleurs défoncé. Mais les infirmières ont affirmé le contraire. Elles ont soutenu qu’elles se trouvaient bel et bien à l’intérieur de l’ Unité Néonatalogie. Elles seront déférées ce lundi, au parquet de Thiès.