Le payement des mensualités par les parents d’élève
Dans ce contexte du coronavirus, l’école sénégalaise est dans une impasse totale. Au niveau du privé, le payement des mensualités par les parents, demeure une forte préoccupation. Selon le directeur de la formation et de la communication, Mamadou Moustapha Diagne, les deux parties gagneraient à s’assoir autour d’une table pour discuter.
D’après lui, « c’est un contrat qui lie le parent d’élève au déclarant responsable. Le Ministère ne fixe pas dans les écoles privées, les inscriptions et les mensualités. Etant donné que nous sommes dans une situation inédite, nous leur conseillons de venir ensemble trouver des solutions. Il y’a toujours des aspects juridiques, mais là, c’est le pouvoir juridique qui intervient ».
Après l’évaluation, nous allons voir si nous allons réaménager le calendrier scolaire
Selon lui, « sur la reprise des enseignements apprentissages et la tenue des examens, le ministère travaille sur toutes les hypothèses. M. Diagne dira que : « nous allons évaluer la perte par rapport aux plannings horaires. Après l’évaluation, nous allons voir si nous allons réaménager le calendrier scolaire. »
Dans l’analyse concrète de la situation, voici sa conclusion : « On travaille pour le moment sur toutes les hypothèses, et les dates d’examen seront repoussées au besoin. »
En cas d’année invalide ou blanche, le Sénégal perdrait 526 milliards
Précisant que si on reprend les cours le 4 Mai, on n’aura perdu qu’un (1) mois et une semaine de cours, il a cependant rassuré car dira-t-il,« même pour des hypothèses les plus critiques, nous travaillerons à éviter une année invalide ou blanche, vu que cela nous ferait perdre 526 milliards ».
En attendant, l’heure est au renforcement de la plateforme pour permettre aux élèves de continuer à apprendre à la maison avec la plateforme « education.sn ».
« Le pays est en plain pied dans le numérique, donc il y’a beaucoup de ressources en termes de leçons, d’options d’enseignants, de chercheurs, d’exercices, d’examens et de corrigés », finira-t-il de dire, pour faire comprendre qu’il y a là, une solution alternative.