TALLA SYLLA PROTECTEUR DES NDONGOS DAARAS
Sur fond de Corona virus,Talla Sylla, maire de Thiès –ville et protecteur des couches vulnérables , vient une nouvelle fois, s’ériger en bouclier, pour les enfants – talibés. Il marque sa désapprobation pour les modalités laborieuses d’un retour impromptu aux daara et énonce ses raisons …
En tant que protecteur des enfants- talibés et maire de la ville, Talla Sylla a été informé de leur retrait d’une école coranique et leur confinement provisoire, dans une maison de la banlieue. Ensuite, selon des informations, le secrétaire général du ministère de la protection de l’Enfance, devait venir incessamment à Thiès, pour le lancement officiel du retour des enfants-talibés vers leurs lieux d’origine, respectifs». Leurs écoles coraniques, auraient étè -, semble- t’il, volontaires au départ. Informations que leurs Serigne daara, ont formellement démenties. C’est devant cet impair que le maire avait décidé de venir sur les lieux, s’enquérir de la situation. Il était en compagnie du secrétaire général du Comité Départemental de la Protection de l’Enfance (CDPE).
La problématique de la mise en route…Sur le site, « les enfants qui ne portaient pas de masques de protection et ne s’étaient pas restaurés, ont pu être secourus ».Toutefois, l’autorité municipale avait mis à contribution, ses contacts « avec toutes les personnes capables d’agir favorablement dans le processus. » Au niveau local, le maire Talla Sylla et le préfet se sont concertés et discuté des modalités de retour, d’où ils venaient d’être retirés. L’autorité municipale se dit prêt à mener de nouvelles concertations dans l’intérêt exclusif des concernés. En tout état de cause, le maire Sylla s’est toujours engagé dans la sauvegarde et la protection de ces couches vulnérables ; en témoigne les différentes actions humanitaires menées, pour ne citer que le «waagnou daara », pour la restauration, entrée dans sa 3e phase. Par ailleurs, le maire se veut pragmatique dans sa démarche : Il pose la problématique d’un éventuel rapatriement de « ndongo », sous plusieurs angles : « la maîtrise de la cartographie nationale des différents daara, du nombre des talibés à convoyer, la connaissance de leurs lieux de résidence et la mise en place des conditions vivrières et matérielles de leur mise en route…
Enfin, évitant la perturbation et la polémique, le maire dit appeler à la concertation, pour trouver ensemble, une « solution de fond durable pour les enfants »