COVID 19, Flash Cas, Affaire Diary Sow: Le SAEMESS étale ses revendications à Thiès
Saourou SENE, secrétaire général du Syndicat des Enseignants du Moyen Secondaire du Sénégal a exprimé ses vives préoccupations sur les maux qui minent l’espace scolaire et nationale : Notamment, « les Flash-cas qui font légion dans nos écoles, c’est grave, inacceptable, intolérable et nous ne pouvons pas l’accepter. » S’est-il indigné en déclarant avoir été informé récemment de cas à Thiès et à Guéoul. Pour l’enseignante qui a été victime à Thiès, le Saemss avait demandé au secrétaire général régional de porter plainte au niveau des juridictions locales et les contrevenants devaient être jugés et envoyés en prison. Cependant, l’enseignante s’y était opposée, évoquant « un cas de conscience de sa part », qu’elle dit ne pouvoir supporter envers ces enfants. »
Malgré tout, le syndicat interpelle directement les parents à veiller sur l’Education des enfants, tout en incriminant l’école qui, de son point de vue, « fait plus d’instruction que ‘Education. Pour cette fois, nous laissons passer, conformément à la volonté de la victime, mais la prochaine fois, le syndicat ne retirera pas la plainte et les contrevenants répondront de leurs actes devant les juridictions. » Avertit le secrétaire général du syndicat qui interpelle dans le même temps, le ministère de l’Education et ses services déconcentrés que sont, les Inspecteurs d’Académie, ceux de l’Education et de la Formation, pour qu’ils puissent faire, avec eux, la sensibilisation au niveau des élèves, pour que cessent ces pratiques qui ne correspondent pas aux valeurs qu’incarnent l’école. »
S’agissant de la douloureuse disparition de Diary SOW, étudiante ou lycée Louis Le grand de Paris, « le Saemss avait exprimé toute son inquiétude et sa douleur à la famille à travers un communiqué et invite le ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur à d’avantage communiquer sur le cas Diary Sow devenu alarmant, en lieu et place des informations glanés ça et là sur les réseaux sociaux. » Pour Saourou SENE, tous les moyens devaient être mis en œuvre « pour cette héroïne nationale, au regard de ses performances scolaires, pour avoir gagné successivement deux fois le concours général. »
Abordant le débat sur l’introduction de la sexualité dans les programmes scolaires qui, serait, d’après les dires, une volonté de l’Unesco, le Saemss qui pensait que l’atelier était exclusivement consacré sur le programme déjà existant de la Santé de la reproduction enseignée en SVT et dans l’Economie Familiale qui prenait en compte nos valeurs, nos coutumes et croyances religieuses. « Si on veut aller à une vitesse supérieure, en parlant directement et carrément de sexualité au niveau de l’école, nous ne l’accepterons pas ! » A soutenu avec force,Saourou SENE
