Au mois dix (10) cas en suivi
Les autorités médicales nous ont appris que dix (10) personnes rentrées par voie terrestre, en provenance de pays touchés par le coronavirus ont été consultées et sont suivies régulièrement par les services sanitaires de la région de Thiès.
Malick Ndiaye, médecin en marge d’une formation de journalistes sur les concepts liés au coronavirus révèle que « dans la région de Thiès, il y a au moins 10 personnes qui nous ont été signalées par les riverains, nous les avons consultées ».
Selon M. Ndiaye, médecin-chef de la région de Thiès, « des agents de santé les consultent régulièrement pour vérifier si elles ne présentent pas de symptômes. Il leur est seulement demandé de rester chez elles où elles reçoivent la visite d’agents de santé ». Il précise aussi qu’« au-delà de 14 jours, la durée du temps d’incubation du virus, la surveillance sera arrêtée ».
Les populations doivent garder leur sérénité
Il invite les populations à la sérénité, soulignant que « ce n’est pas parce que quelqu’un rentre d’Italie qu’il doit être testé ».
« Tant qu’on ne ressent rien, on n’a pas besoin de faire des tests », a-t-il précisé, appelant à éviter la « stigmatisation » des patients et de « jouer au docteur ». Pour éviter ceci, les autorités ont arrêté de donner l’identité des patients, lors des points de presse sur le nombre de cas en invoquant le secret médical.
Trois centres de traitement aménagés à Thiès
« La région de Thiès compte pour le moment trois centres de traitement aménagés dans les hôpitaux de Thiès, Mbour et Tivaouane pour parer à toute éventualité. Ces centres vont être réadaptés en fonction de l’évolution de la maladie », ajoute M Ndiaye.
La région a reçu jeudi des équipements de protection individuelle destinés, selon lui, aux agents qui seront appelés à être en contact direct avec les malades infectés par le coronavirus.
Avant de terminer, Malick Ndiaye annonce que le reste du matériel de protection sera disponible d’ici à lundi ou mardi. En attendant cela, il invite les comités de développement sanitaire à les aider sur l’acquisition de gels hydro-alcooliques et de masques chirurgicaux, au profit du personnel.
