La surveillance de nos frontières en question
La surveillance de nos frontières, surtout en ces temps marqués par la fulgurante propagation du virus, est un enjeu de taille. C’est dans ce contexte que les forces de défense et de sécurité de la région de Kolda comptent mettre en œuvre un plan d’action sécuritaire, pour la surveillance des bandes frontalières.
D’après Monsieur Ousmane Kane, Gouverneur de la région de Kolda, et par ailleurs Président du comité régional de gestion des épidémies, « le Kolda a des frontières très longues et très poreuses. D’où la surveillance est très difficile, malgré un maillage qui est fait par les différentes forces de défense et de sécurité. J’avais déjà demandé aux différentes forces de défense et de sécurité d’élaborer un plan d’action régional. Nous allons nous donner les moyens de prendre en charge financièrement et matériellement ce plan d’action pour une durée d’un (1) mois ».
Se déployer sur tout le long de ses frontières
C’est dans ce sens, que des postes frontaliers avancés sont créés dans des zones considérées comme particulièrement sensibles.
Et le Gouverneur de préciser : « Notamment au niveau du commissariat spécial de « Kounkani », où existaient déjà huit (8) postes fixes, mais deux (2) autres ont été créés et également des check points pour renforcer la surveillance ».
Il a aussi informé que « L’armée compte se déployer sur tout le long de ces frontières ». A ce niveau également, « c’est un maillage qui est prévu sur tous les couloirs transfrontaliers, empruntés par ces personnes étrangères qui nous viennent des pays voisins ».
Cependant, pour l’efficacité d’un tel système, les communautés sont également invitées à coopérer avec les agents de sécurité, par la dénonciation de tout cas suspect.