La boulimie foncière est toujours d’actualité à thiès, comme partout dans le pays. Des domaines publiques constitués par des espaces verts, des réserves forestières, des espaces non aedificandi, sont tous ravagés par des « Prédateurs » fonciers. Inquiets de cette boulimie et prédation foncières, des acteurs d’organisations politiques et citoyennes se sont levés pour dire non aux bradeurs. Réunis autour d’un collectif nommé collectif pour la défense du patrimoine, ces acteurs très engagés dans leur combat prennent pour responsable la mairie de ville et ses trois communes.
« La ville de Thiès et ses trois communes qui la composent, son actuellement au cœur d’un bradage et d’une spoliation foncières ». Telles sont les accusations faites par le collectif à l’endroit des quatre maires de Thiès .
Face à la presse, le collectif se dit inquiet de la disparition de la réserve foncière. Laquelle est aujourd’hui, menacée de bradage et de prédation foncières. « Des domaines publiques constitués par des espaces verts, des réserves forestières, des espaces non aedificandi, sont morcelées sans tenir compte de l’impact sur l’environnement et l’écosystème, notamment les inondations qui sont devenues préoccupantes dans la ville » dénonce-t-il.
Toutefois, d’après le collectif composé des organisations politiques et citoyennes , And Sopi thiès, Ensemble, FDS, Pastef, Pur, République des valeurs , Takwu Sénégal , Mouvement Y en a marre et une partie du Rewmi , la goutte de trop dans le vase, est le morcellement et la vente de bande de terre de l’espace vert situé dans la commune de Thiès-Ouest .
Pis, le collectif a aussi condamné le fait que de pauvres citoyens sont dépouillés de leurs parcelles « sous prétexte de non mise en valeur par une procédure de de désaffection manifestement illégale et dépourvue de toute utilité publique ».
Sur cet aspect , les membres du collectif sont allés jusqu’à accuser les communes de ventes où d’attribution de parcelles à des personnalités avec la complicité de l’administration locale.
Par conséquent, pour rétablir ce qu’ils appellent « leurs droits » le collectif exige la publication du procès-verbal de désaffectation et de réaffectation des parcelles dans la ville de Thiès d’une part et de saisir la cour suprême en référé pour faire cesser les ” violations graves” des droits fondamentaux des thiessois.
Sarah
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