Aliou Ndour, élève de 1ère au Lycée Jules Sagna de Thiès porté disparu

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Aliou Ndour, élève de 1ère au Lycée Jules Sagna de Thiès porté disparu

La famille Ndour, résidant au quartier Nasrou de la zone nord, ne dort plus  et s’inquiète de la disparation depuis trois , de leur fils, Aliou 23 ans, élève de la classe de 3e, au lycée Jules Sagna. Dans la cour de la maison, parents et voisins font le pied de grue qui, pour  s’enquérir de la situation, qui, pour compatir…

Soupçon de surmenage intellectuel ?

Cheikh Ndour, père du disparu et  vendeur de son état, explique ses liens avec son fils : « c’est un enfant qui m’est totalement dévoué et est très calme .je ne lui connait aucune connaissance qui aurait motivé  une telle situation. Ce garçon n’est pas de caractère à braver les interdits de ses parents. Pendant cette période de vacances, il  m’aide dans mon lieu de travail, me seconde jusqu’à 13 heures, avant de rentrer.  Ce jour- là dit-il , « était  retourné au quartier et sans passer  dans la notre. Il  est en suite parti, sans  aucune précision.  Rongé par l’inquiétude  mais, digne dans l’épreuve, le malheureux père poursuit d’une voix cassée : «    Aliou Est un enfant sans problème. On lui connait aucun ennemi, puisqu ’étant  en  bons termes avec tout le monde ». Et, le vieil homme de cerner le profil psychologique de son fils et pense qu’il jouit de toutes ses facultés mentales. Souffrant régulièrement de maux de tête, soupçonne dans le pire des cas, à un surmenage intellectuel.« Qu’on me pardonne ce moment de faiblesse ! »
Quant à sa mère, elle revient difficilement sur  les faits : «  Ce matin là, pendant que je vendais du pain,    Aliou était toujours au lit et disait souffrir de maux de tête depuis la veille. Ensuite après avoir déjeuné et avalé quelques cachets d’antalgiques, le jeune homme est sorti de la maison pour une destination inconnue.  Chez les Ndour, les minutes, les heures s’égrènent inexorablement. La famille veille, passe la nuit, toujours sans nouvelle du disparu. L’inquiétude s’installe, fait place à de sombres pressentiments puisque «  tous les appels téléphoniques  n’avaient pas de répondant depuis deux jours »Comme si le portable de ce dernier était éteint. Sa mère qui jusque là s’accrochait à un brin d’espoir, refuse  d’envisager le pire, lâcha  la voix tremblante : «  C’est la première fois qu’Aliou me cause autant de chagrin…Vous savez, l’affection d’une mère !» Ensuite, sous le regard compatissant des siens et cachant mal sa détresse, confessa sur un même timbre de voix : « Qu’on me pardonne  ce moment de faiblesse ! »

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