AGRICULTURE BIOLOGIQUE FONGS. Le HEKS accompagne le FENAB
Amadou Dièye, directeur local de l’ONG suisse HEKS a expliqué le but de cet atelier, comme étant, le lancement du système participatif de garantie, après la 1ere phase allant 2016 à 2019.Apres la mise en place des structures de la FENAB, du système participatif de garantie :certificats locaux , de contrôle, de mise en place de cahiers de charge, la formation des producteurs sur les dits cahiers etc.
500 agriculteurs à certifier…
Au cours de la 1ere phase, la FENAB a certifié 291 agriculteurs-bio. Selon le directeur de l’ONG, la fédération nationale de l’agriculture biologique voudrait faire l’ancrage de ce système et étendre cette certification au niveau des producteurs dans la zone des Niayes. Aujourd’hui, l’ONG suisse continue d’accompagner la fédération nationale de l’agriculture-biologique , dans la production de produits de qualité sur le marché au profit des consommateurs. « Nous parlons d’une agriculture biologique, donc durable, qui préserve l’environnement, qui entre dans la vision de HEKS qui se résume à la prise en compte de trois points : la préservation des terres, de l’environnement et la productivité des petits producteurs. Au terme de la 2e phase, la FENAB envisage de certifier 500 agriculteurs-bio et faire pas ,pour ses 20.000 membres.
Absence de subvention à l’agriculture-bio…
Ibrahima Seck Producteur et coordonnateur de la FENAB est largement revenu sur le bon partenariat avec HEKS, depuis 2015, « au moment où personne ne croyait en sa fédération Selon lui, après l’étude de faisabilité, lui et ses camardes étaient persuadés « de la bonne mise en œuvre du projet, avec le résultat probant des certifications ». En tout état de cause, Ibrahima Seck a la profonde conviction que « l’agriculture biologique est l’agriculture du futur qui imite la nature, la respecte au lieu d’essayer de la dominer. Cette forme d’agriculture, au là d’être une agriculture agro-silvo-pastorale et halieutique durable est un projet de société pour aider les communautés de bas a aller vers un développement durable.
Abdoul Aziz Badji, agriculteur, représentant le CNCR, se optimiste quant à l’avenir de l’agriculture biologique en déclarant « qu’il s’agit d’une vision soutenue par une philosophie à l’intérieur de laquelle, il y’a une croyance fondamentale et qu’avec cet atelier, les initiateurs sont arrivés à un tournant décisif, dans cd mode d’agriculture qui n’est pas facile, dans cet environnement d’agriculture conventionnelle, « où l’Etat encourage les producteurs à l’emploi des engrais chimiques et autres et pesticides. » L’agriculteur pointe du doigt et accuse les textes obsolètes régissant ces pratiques culturales d’alors et l’absence de subvention à l’agriculture-bio, décriée par ses pairs. (vidéo)