Solidarité de corps, cause juste, l’une ou l’autre, ou les deux à la fois, Oustaz Diaw le prêcheur thiessois a choisi de fonder son discours de la semaine sur le cas de son collègue Taïb Socé.
« Coupable ou pas, (Dieu et lui savent) », ce qui importe pour Oustaz Diaw est de « défendre la cause d’un érudit, sur la base d’un préjugé favorable, car dans cette situation, Taïb Socé semble lâché par les siens et victime de jalousie. »
Empêtré dans une affaire de vente d’or qui a mal tourné et qui lui avait valu un premier séjour en prison, il y est retourné après des rebondissements et le vœu d’Oustaz Diaw est de le voir sortir du guêpier.
Avertissant contre « les ennemi de l’islam qui tendent des pièges aux autorités religieuses, administratives et coutumières par le biais des femmes et enregistrements vidéos », Oustaz Diaw nous dit que « les diseurs de vérité au Sénégal sont en sursis.»
Il a cependant remercié les responsables de l’ONG JAMRA pour leurs efforts en faveur de Taïb Socé et ajouté pour ceux qui rient sous cape « celui qui n’a pas encore gagné l’autre rive ne doit pas se moquer de celui qui se noie.»,
Sur la Tabaski en vue, Oustaz Diaw conseille de ne pas se détourner de l’essentiel : la célébration du culte, la perpétuation du geste du prophète Ibrahima ; car nombreux sont ceux qui se focalisent sur les habits, le mouton, les cheveux naturels etc., qui ne sont qu’ostentatoires.