La mort du boulanger – conducteur de moto Jakarta, Mafatim, est encore loin de connaitre son épilogue, avec les intentions prêtées à la police de menacer de mort un responsable des jakartamen, pour le réduire au silence …
Le Jakartaman menacé de mort parle et fait des révélations
Le casque bien vissé sur la tête, la barbe hirsute les yeux presque hors de leurs orbites et les gestes vifs, Issa Dièye, califourchon sur sa moto Jakarta, râle de colère. Il réagit ainsi à l’annonce de l’affectation d’El Capo, un des présumés coupables de l’assassinat d’Amar Mafatim Mbaye, mort à la suite d’une course –poursuite avec les éléments de la police des Parcelles assainies de Thiès. Il n’en revient pas et laisse exploser sa rage. Il dit ne pas comprendre qu’en l’état actuel du dossier, El capo impliqué dans cet assassinat ne pouvait pas être muté.
Intimidations, menaces de mort, fausse déclaration : D’après Issa, la police devait attendre que l’enquête soit bouclée pour le faire. Faits plus grave encore dit-il, « des policiers sont venus chez moi, ont voulu m’intimider, me menacer de mort … » Mais qui sont donc ces policiers en moto, venus le menacer de mort brandissant un couteau, et l’abreuvant d’injures, si jamais il continuait de reparler de l’affaire Mafatim ? A cette question, l’homme dit être en mesure de les identifier. En plus, Issa accuse la police qui aurait presse en faisant diversion, pour faire faire porter le chapeau aux jakartamen, leur prêtant une déclaration selon laquelle, ils auraient affirmé eux-mêmes que « la mort de Mafatim était un accident ». Ce qui, évidemment, était une fausse déclaration ! » Dit-il. « Ils (les policiers), veulent me réduire au silence. Mais qui a intérêt à ne pas me laisser parler, mais qui ? S’interroge ironiquement le conducteur de Jakarta en impliquant sans nommer ses mis en cause. Une affaire à suivre. (vidéo)