On voit d'ici la scène : sept magistrats du Tribunal suprême, 12 gardes civils de l’unité centrale opérative, une trentaine de témoins. Et en face, un drôle d’accusé : Alvaro Garcia Ortiz, le fiscal général, autrement dit le procureur de l’État espagnol, un rôle clé au sommet de l’échelle judiciaire en Espagne.
On lui reproche un possible délit de révélation de secret. Plus précisément d'avoir, en mars 2024, filtré aux médias un courriel entre l’agence fiscale et l’avocat d’un certain Gonzalez Amador faisant état d’un paiement conséquent de ce dernier pour fraude fiscale. Si c’est avéré, Alvaro Garcia Ortiz risque jusqu'à six ans de prison, car il aurait alors violé son devoir de neutralité.
L'ombre d'un procès politique
Cette affaire n’aurait certainement pas eu cette résonance si le supposé fraudeur fiscal n’était pas le fiancé de la présidente conservatrice de la Région Madrid. Proche du pouvoir socialiste, Alvaro Garcia Ortiz est soupçonné d’avoir ébruité une information jetant indirectement le discrédit sur cette présidente conservatrice.
Tout ressemble à un procès sur de supposées procédures non respectées, mais tout le pays et toute la presse y voit en toile de fond un procès politique entre les socialistes au pouvoir et les conservateurs dans l’opposition.
On lui reproche un possible délit de révélation de secret. Plus précisément d'avoir, en mars 2024, filtré aux médias un courriel entre l’agence fiscale et l’avocat d’un certain Gonzalez Amador faisant état d’un paiement conséquent de ce dernier pour fraude fiscale. Si c’est avéré, Alvaro Garcia Ortiz risque jusqu'à six ans de prison, car il aurait alors violé son devoir de neutralité.
L'ombre d'un procès politique
Cette affaire n’aurait certainement pas eu cette résonance si le supposé fraudeur fiscal n’était pas le fiancé de la présidente conservatrice de la Région Madrid. Proche du pouvoir socialiste, Alvaro Garcia Ortiz est soupçonné d’avoir ébruité une information jetant indirectement le discrédit sur cette présidente conservatrice.
Tout ressemble à un procès sur de supposées procédures non respectées, mais tout le pays et toute la presse y voit en toile de fond un procès politique entre les socialistes au pouvoir et les conservateurs dans l’opposition.

