Ce Lundi 03 Mai marque la journée internationale de la liberté de la presse. Les acteurs de ce secteur ont crié sur tous les toit et à qui veut l’entendre les traitements dont ils sont souvent victimes dans l’exercice de leur fonction quotidienne : livrer la bonne information à la population.
Pas besoin d’aller trés loin pour preuves, les récentes manifestations qui ont secouées le pays en sont l’exemple patente , des journalistes et jeunes reporters ont été malmenés, bombardés de lacrymogènes, leur liberté se sont vu totalement bafouées. Tout le monde a regardé cette vidéo du préfet de Dakar qui disait « Faites dégager les journalistes, bombarder tout le monde » ce qui renseigne à suffisance sur les difficultés auxquelles nous faisons face dans notre noble métier. Les menaces et tentatives d’intimidation n’en parlont pas, encore moins les conditions des stagiaires dans les rédactions. Aujourd’hui le combat est engagé mais du chemin il en reste à faire, entres autres revendications : Le décret d’application du code de la presse qui tarde, celà pour nous aider enfin à assainir notre milieu car tout le monde se réclame journaliste à présent sans aucune éthique, sans aucune morale sans avoir été nullement formé à la bonne école , ternissant ainsi notre image à tout bout de champ nous disons stop à tout celà.
#DOYNA
Oui Doyna comme on peut le lire sur tous les T-shirts et pancartes des journalistes en sit-in ce matin à Thiés devant la gouvernance. Un discours de l’association de la presse locale (APL) avec à sa tête khady Séne et Mariéme Coly porte parole du jour portant sur les conditions de travail des journalistes à été tenu ainsi que leurs doléances suivi d’une remise de mémorandum au gouverneur de la région de Thiés en présence des journalistes Thiéssois.
Ce dernier a beaucoup apprécié le sit-in qui s’est déroulé dans le respect et le plus grand des calmes et rassure que le message n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Il s’attelera à faire respecter le droit des journalistes qui font un travail remarquable sur le terrain car étant les champions de la transmission de l’information.
Déthié Diouf de la société civile a abordé dans le même sens, présent au sit-in, il a magnifié l’engagement ; selon lui la liberté se conquiert et que Thiés est une ville de refus il s’est aussi engagé à mener la lutte à nos côtés car dit-il la cause est plus que noble.
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